این هم مقاله یکی از روزنامه های مونترآل هست که بد نیست بخونید وخصوصا قابل توجه مهندسین و پزشکان عزیز را به این مقاله جلب می کنم:
Pour réussir au Québec, il ne suffit pas d’avoir un diplôme universitaire, ou être le plus doué, le plus motivé, le plus apte à occuper tel ou tel poste.
Pour réussir, il faut avoir un réseau de connaissances et-ou être le fils Guy Lafleur ou être un Jean Chrétien déchu, qui se plaint de l’injustice faite à son égard et qui gagne sa cause parce que la «monarchie» existe encore au Québec.
Pour réussir au Québec, il ne suffit pas d’avoir un diplôme universitaire, ou être le plus doué, le plus motivé, le plus apte à occuper tel ou tel poste.
Pour réussir, il faut avoir un réseau de connaissances et-ou être le fils Guy Lafleur ou être un Jean Chrétien déchu, qui se plaint de l’injustice faite à son égard et qui gagne sa cause parce que la «monarchie» existe encore au Québec.
Pour réussir au Québec, il faut donc développer son réseau de contacts. Rigolo. Si vous êtes du type renfermé sur vous-même, soyez sûr que vous n’allez nulle part avec votre attitude. C’est ce que me disent mes conseillères en emploi pour justifier mon échec à me trouver un emploi à ma juste valeur.
Je suis immigrante. Je me demande comment une immigrante – femme et sans mari – peut-elle réussir à se bâtir un réseau de contacts? Malgré mes diplômes et mon envie de réussir, je suis arrivée à la conclusion, qu’au Québec, je n’allais réussir dans aucun domaine, vu qu’il y a une mainmise sur tous les domaines. Immigrant, sachez donc que si on vous accepte au Québec, ce n’est pas pour que vous veniez rivaliser avec les bons citoyens blancs de souche.
Le Québec a besoin de main-d’œuvre d’usine. Si vous êtes assez intelligent, et si vous venez juste de débarquer, regagnez tout de suite le bateau qui vous a amené pour retourner dans vos pays et réintégrer vos emplois, si c’est encore possible. Parce que, si vous persistez, chers médecins, ingénieurs et autres à vouloir rester ici, vous allez finir chauffeur de taxi ou restaurateur.
D'aprés le journal Métro de Montréal: Mimosa Larose
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